Dans ce train qui montait si lentement vers ces provinces du Nord, brumeuses et inhospitalières, j’ai dû, moi aussi, rêver debout. Sur un fond de fatigue j’ai dû rêver du Koh-i-Nor, de la Reine de Siam, du blaireau magique “Tanuki” qui paie ses ardoises de bistrot en monnaie de la Sainte-Farce. Ne m’en demandez pas plus, j’ai perdu tous mes rêves en route, et c’est sans doute mieux ainsi.